Junín y Ayacucho

Le Général espagnol Jerónimo Valdés jette a l'attaque ses bataillons qui arrivent a rejoindre l'arriere-garde patriote. Le bataillon colombien Rifles oppose une vaillante résistance, mais il perd la troisieme partie de ses effectifs. La bataille dure de quatre heures a sept heures du soir. Pour l'Armée Patriote, les conséquences de ce revers furent la perte de 400 hommes morts, blessés ou disparus et aussi une considérable quantité de m'unitions, de matériel d_'artillerie. vergers, et il prend les contreforts du mont nommé Condorcunca, prenant position sur la partie haute d'ou on domine la plaine de Quinua. En observant la manoeuvre, Sucre ordonne d 'avancer plus avant du village de Quinua pour faire front a l'ennemi. Les deux armées, dont le sort de l'Amérique Latine dépend, sont séparées par la distance d 'un coup de canon. Au cours de l'apres-midi du 8 décembre, les posi– tions avancées échangent quelques coups de fusil. Capitulation d'Ayacucho (Huile de Daniel Hernández) Le Camp de Ayacucho Du 4 au 6 décembre, les deux Armées continuent la marche sans se perdre de vue, quoique séparées par le fleuve nommé Pangora. Sucre avance jusqu'a Quinua et le Vice-Roi jusque pres de Macachecra. Valdés occupe les hauteurs de Pacaicasa et campe a mi-chemin entre Huanta et Huamanga. Le lendemain, il continue par le ravin de Huamanguilla. Le 8, il traverse les champs et les 12 Le champ de bataille sur lequel va _se livrer le dernier combat pour la liberté latino-américaine est une plaine de 1.500 metres de long sur 700 de large, orientée d 'Est a Ouest et ayant pour limites, dans cette direction, les abruptes pentes du mont . appelé Condorcunca et le village de Quinua (cette plaine était connue ppar les indigenes, sous le nom de "Ayacucho" (coin des morts). Au nord et au sud du champ de bataille il y a de profonds ravins.

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